Danse Salomé dans les petits faubourgs
Frivole et légère dans ses beaux atours
Accroche au détour le regard d'un roi
Allume dans ses yeux la flamme de l'émoi
D’une beauté sans failles, d’une jeunesse altière,
Danse, la belle Salomé, devant la cour entière.
D’un geste gracieux, fait s’envoler les voiles
Au festin des nantis, son beau corps dévoile
Mais l'apôtre fustige cette grâce indécente
Que d'un rire, à ces mots, répond l'insolente.
Mais le rire est forcé, son esprit est ailleurs
son sourire radieux l'a touchée en plein coeur
Les mots du prophète, son esprit, tenaillent,
Dans son cœur, de doux sentiments bataillent.
Que de braver l’interdit, le saint homme ne peut
Vaincre sur terre, la colère des cieux,
Que de noirs desseins son cœur se nourrit
Pour affront d’un refus, il paiera de sa vie
Les paroles du Seigneur, l’apôtre va répéter
Déclenchant les fureurs de la belle Salomé
Pour prix du plaisir, elle demanda la vie
Du seul qui ait osé entraver ses envies.
Le Baptiste mort, elle pourra sans remords
Se donner au roi, le combler de son corps
Toi qui, d'une danse, peut choisir son destin
provoquant la transe des convives au festin
que sa tête, en dessert, pour le désir de toi
sera servie, au festin, par ordonnance du roi
Danse donc Salomé, danse donc sa vie
Ton fantasme s'achève, sa danse est finie
Tes soupirs pourtant n'auront plus de repos
car ton coeur, avec lui, il emporte au tombeau
Je t'aime ma douce Aurore
Ô douce et tendre amie
Que d’orages vous avez passés
Depuis l’ère de l’infamie
À celle bénie de la liberté
Tu es si belle et charmante
Si douce et versatile à la fois
Tu es la meilleure des amantes
Que pourrait souhaiter la voix
Tu peux être tendre et câline
Et t’habiller de vers de soie
Ou être cruelle et anodine
Comme un pamphlet d’autrefois
Souvent honnie et bafouée
Par ceux qui ne te connaissaient pas
Meurtrie, salie, vilipendée
Par ceux qui voulaient ton trépas
Tu t’es chaque fois relevée
Pour ceux qui croyaient en toi
Plus belle, plus élégante, plus stylée,
Portée par des milliers de voix
Pour ceux qui te croyaient facile
Tu t’es soustraite à leurs doigts
Pour ceux qui étaient malhabiles
Tu fus un terrible chemin de croix
Mais leur grand amour pour toi
Leur fit franchir tous tes obstacles
Quelle ne fut, dés lors, leur joie
En devenant tes fervents oracles
Pour ceux qui te restèrent fidèles,
Cajoleuse et envoûtante à la fois
Tu fus la maîtresse la plus belle
Qui le mieux comblas leurs émois
Docile, sous leurs doigts agiles
De milles façons tu t’employas
À satisfaire leurs désirs fébriles
De se délecter de vos ébats
Ah ! Ils durent être bien aise
D’être proclamés vos champions
Et qu’on exhibe leurs créations
En cette belle poésie française
À vous de juger, chers rhapsodes
Quel titre on pourrait bien donner
À cette petite et modeste ode
Pour ce moyen de s'exprimer
Je t'aime ma tendre Aurore
1. ombelline le 13-02-2009 à 16:26:44 (site)
Bonjour ma chère Aurore
Cela fait un moment que je n'ai pas eu ta visite sur mon blog alors je viens prendre de tes nouvelles en espèrant que tu vas bien ? Fernand et moi ça va malgré la neige.Ce temps morose me rend mélancolique, vivement le printemps !
Tjs aussi beaux les poèmes de Marc !!
Passes un excellent week-end et une bonne St Valentin, ma belle.
Gros bisous de nous deux.
marquise Ombelline
Ville oxydée au goût de bitume
Gens emmurés dans leurs habitudes
Vies gâchées traînant l’amertume
De vivre cloîtrées dans leurs solitudes
Des rues cimetière qu’on peint de vives couleurs
Derrière les belles pierres qu’on met en façade
Pour que sous les lumières se cache l’horreur
De tous ces cœurs qui meurent en estafilade
Décor trompeur pour tromper la peur
D’une solitude aigrie de fin de vie
Se briment moqueurs les cent vains aigris
Qui soufflent, songeurs, leurs dernières bougies
Dans un monde qui perd, chaque jour, ses valeurs
Rôdent, comme toise, les ombres des froides nuits
Cherchant, en soi, un peu de l’ancienne chaleur
Dans les ronds sournois des verres de whisky
Éclairés par les ténèbres du savoir
Marchent en silence ces fantômes
Reines et roi aux lumières d’un soir
Ombres éthérées recluses des zones
Il gît, là, mon ami, dans une mare de sang
Piètre réponse à la question ultime
Tu t’en allais partout, fier et vaillant,
Clamant à tous que la vie est sublime
Mais la bête vicieuse rongeait en ton sein
Cette joie de vivre que tu donnais à paraître
Cachant sous un faux rire l’immense chagrin
De cette présence qui habitait tout ton être
Vin de liqueur et liqueur de fin
Tu te battais contre la vile morfale
Tu décidas de contrer le destin
En accomplissant le geste fatal
Ville moisie aux vains sentiments, exsangue,
D’où ne sortent plus les lumières d’un espoir
Les larmes des cœurs vides fabriquent des anges
S’envolent, dans la nuit, mille papillons noirs
Je t'aime ma Aurore
Debout, solitaire, en cette longue nuit noire
Les souvenirs remontent du fond de la mémoire
Bousculant les rêves, ils ne laissent aucun répit
Pour que l’histoire s’achève et que continue la vie
Une forme blanche se dessine dans le noir
Fantôme d’un passé que je ne cesse de voir
Hantant à jamais mes nuits d’infortune
Disputant sa clarté à celle de la lune
Dans un dialogue fait de mots oubliés
Le temps passe et l’image se précise
Le temps n’a rien effacé
De la beauté de mon supplice
Rouge, comme le sang qui ce jour-là a coulé
Ce sang que mes mains ne pouvaient retenir
Cette vie qu’entre mes doigts s’écoulait
Et qui scellait à jamais mon avenir
De ce trou béant qui ne veut se tarir
Je vois ta vie et mon avenir mourir
Je pleure et implore l’aide d’un Dieu
Mais impassibles sont restés les cieux
Blanc comme le teint que la mort a figé
Sur cette peau douce, d’un rose satiné
De son parfum, mes sens ont gardé,
Un souvenir qui est à jamais ancré
Entre larmes et sang
Tu pensais à l’enfant
Cet enfant qui ne pourra naître
Cette vie qui va disparaître
Ma vie se décline, depuis, aux couleurs du soir
En rouge sang et noir désespoir
La mort n’a pas daigné répondre à mes prières
Me laissant dans ce monde de misères
Vide, comme l’insondable infini de mon cœur
Le regard de l’inflexible dame
Le noir désespoir, l’indicible blâme,
D’avoir, pour toujours, perdu ce bonheur
Je t'aime ma douce Aurore
1. langegothik le 11-02-2009 à 18:54:01 (site)
bonsoir
passe une bonne nuit , bisous de l'ange
Pour continuer à sourire,
Continuer à la faire rire.
Passer des longs moments,
La regarder dormir.
Se dire que maintenant,
C’est elle l'avenir
Les ombres du passé,
Auraient bien du plaisir
Si elles pouvaient casser,
Ces nouveaux souvenirs
Par les rideaux mal fermés
La lune, curieuse, est entrée
Cet adversaire coriace
S’est faite amie loquace
Et éclairant le tableau
Relève ce qui est beau.
Les ombres du passé,
Fantômes décharnés,
Reculent effrayés,
Par autant de beauté.
Je la regarde dormir,
Elle a un grand sourire
Elle semble me le dire,
C’est moi ton avenir.
Je t'aime mon bel et tendre Amour Aurore
En fait, après m'avoir rendu fou d'amour,
Tu es en train de me rendre fou tout court.
Manque plus qu'à me trouver une muse !
Alors voyons…………Laquelle m'amuse ?
J’ai, Toi, mon amour, pour l'inspiration.
Tout un sujet à toi toute seule, ma passion,
Que j'aime explorer sous ses moindre recoins
Rappeler ses hiers, songer à ses demains
Et m'endormir au creux de ses présents
Vivant
Qui vais-je choisir pour la forme ?
Pour, des vers, changer les normes
Euterpe ? Pour faire des vers libres et musicaux ?
Composer cantates, chansons et madrigaux
Terpsichore ? Pour faire des vers chantants,
Au rythme de rimes entraînantes,
Danser au son de leur rythmique dynamique
Laissant courir ma plume en d'étranges arabesques
Pour former des mots musique ?
Thalie ? Pour des vers dont les sens sont cachés
Derrière une jolie parure de rimes ?
Que d'ignorants blasés prendront pour de la frime ?
Quelques étoiles, une Lune et de ma plume décrire la comédie Humaine ?
Mais si comédie il y a, je devrais prendre Melpomène
Car c'est avec des vers tragiques,
Sur des rimes antiques,
De larmes et du sang,
Émotions et sentiments,
Que se joue cette comique tragédie……..
Qu’on appelle, ma vie…………
J'aurais alors besoin de Calliope pour faire des vers pompeux,
Aux splendides rimes adipeuses,
Pour raconter les petites choses…….
Ces grandes choses de la vie.
Un coup de main de Polymnie ne sera pas de trop
Pour étayer mes propos
De vers riches et beaux
Enrobés dans des rimes altières
Pour faire, que d’une prière,
Mon joli poème, un lecteur ne le prenne.
Ah, Muses !
Je vous prendrais bien toutes
Mais, mon amour restera sans doute
La seule dont je puisse avoir envie
Car elle rassemble, en elle, toutes vos qualités,
Plus une, la seule qui vaille la peine de rimer :
L'amour.
Je t'aime mon Amour Aurore
Je t'aime ma fidèle femme Aurore
1. langegothik le 08-02-2009 à 19:14:13 (site)
bonsoir , j'espère que tu as passé un bon week end et que tu vas bien? passe une bonne soirée , bisous mon ange
Commentaires
1. anaflore le 16-02-2009 à 18:51:58 (site)
ton univers est poétique bonne continuation
2. murmure le 16-02-2009 à 23:11:54
passe une jolie nuit mon amour fais de beaux reves
je t aime
gros bisous
3. murmure le 16-02-2009 à 23:11:55
passe une jolie nuit mon amour fais de beaux reves
je t aime
gros bisous